Faut-il se féliciter de la mise en place de l'expérimentation "Dernier mot aux parents" ?

Le SGEN se félicite de ce que le BO n° 4 du 23 janvier 2014 mette en place le cadre réglementaire de l'expérimentation "Dernier mot aux parents" (http://blog.sgen.net/orientation/, http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=76352).

Et pourtant, les critiques sont nombreuses (cf. mon précédent post https://plus.google.com/+ChantalBergeon/posts/WTLxBfJT4iy) :

- "Si elle est généralisée, cette mesure  pourrait modifier fortement la gestion des flux, en augmentant les effectifs de la voie générale au détriment de la voie professionnelle."
- "En donnant la main aux parents, au lieu d’avoir une revalorisation de l’enseignement professionnel, on risque d’avoir en fait plus d’élèves s’orientant vers l’enseignement général".
- "Tout déléguer aux parents serait un aveu d’impuissance, et un refus, de la part de l’institution, d’assumer ses responsabilités."
- "Cette mesure participe à la destruction de l’autorité de l’école. Parlons peu mais bien : on retire aux professionnels qui ont côtoyé l’élève pendant plusieurs années parfois, qui l’ont évalué selon mille facettes, la possibilité de dire « non ». Sous un salmigondis d’arguments pédagogos, on laisse partir en 2nde GT certains élèves qui sont condamnés d’avance à couler." 
- "Si on laisse choisir les parents, les lycées professionnels vont se vider, c’est sûr, et ne va-t-on pas assister à un glissement des problèmes, en l’occurrence vers la classe de seconde générale?."